Séjour en CERDAGNE du 7 au 13 Août 2011

L’hôtel restaurant thalasso le « Clos Cerdan » nous accueille avec son savoir faire habituel. Nous profiterons le soir, des équipements : piscine, spa, hammam, jacuzzi de la Thalasso pour nous détendre et évacuer les toxines de la journée. Les festivités de la soirée de bienvenue débutent par un apéritif, puis une raclette copieuse et délicieuse ; elle se poursuit par un exercice périlleux pour les corsages : la dégustation de Rivesaltes à l’aide du traditionnel ‘pourou’ sous la houlette de notre hôte Philippe qui va troquer cet ustensile barbare contre une platine CD pour endosser le rôle de DJ et mettre le feu au dancefloor.

Lundi 08, Le lac des Bouillouses

La météo n’est pas excellente, la visibilité est limitée à quelques dizaines de mètres. Heureusement, en arrivant au lac pour la pause déjeuner, le soleil fera une trouée et l’après-midi sera plus lumineux. Un troupeau de chevaux composé de juments et de leurs poulains, erre au milieu de la piste. Le temps de quelques photos et nous retournons à travers la forêt vers nos voitures stationnées vers Pyrénées 2000.

Mardi 09, Les Gorges de la Carança

Le site est grandiose, l’eau a taillé et sculpté des aplombs gigantesques. Les dimensions des falaises nous invitent à l’humilité et renvoient les randonneurs, nombreux à fréquenter l’endroit, à leur condition de fourmi humaine. La rivière est omniprésente ; le bruit de l’eau rebondissant de cascades en rochers est parfois assourdissant, amplifié par la résonance des gorges. La progression se fait par l’intermédiaire de ‘ponts de singe’ et de passerelles suspendus au-dessus du vide. Pour certaines, le cœur s’accélère, les jambes se ramollissent, le regard devient hagard, cherchant un réconfort dans le rocher tout proche, quand il s’agit de franchir l’obstacle. Les panoramas et situations sont multiples, offrants autant de sujets de photographies. Tout cela prend du temps et nous ferons la pause déjeuner avant la sortie des gorges. Nous atteindrons le refuge de la Carança après avoir jouer à saute-mouton avec les tourbières dans la partie haute du site. Le retour emprunte le même parcours pendant une grande partie, puis diverge pour serpenter à flan de falaise, dans un couloir taillé dans la roche. Le retour tardif nous prive de thalasso, mais le sacrifice est léger dans la balance face à la magnificence de cette randonnée.

Mercredi 10, shopping au Pas de la Casa et randonnée à Porté-Puymorens

Le programme « marche » de la journée est allégé pour récupérer des efforts de la veille et pour profiter de la proximité d’Andorre afin de faire quelques emplettes. Le Pas de la Casa, n’est qu’un immense magasin, aucun intérêt touristique autre que les cigarettes, l’alcool, le parfum, la bijouterie…etc. La foule est nombreuse et les douaniers font du zèle ; résultat : pour sortir, un cordon de véhicules à l’arrêt ou au pas s’étire jusqu’à la frontière française. Le lac de Font-Vive sera notre destination pour la rando de l’après-midi, après le déjeuner sur l’herbe. La météo nous a prévu du beau temps et le thermomètre grimpe. L’endroit verdoyant est aménagé pour la détente, les gens s’installent à l’ombre des grands arbres dans les prairies au bord de l’eau et les places de parking sont rares. Le parcours jusqu’au lac n’est pas très escarpé et les paysages sont bucoliques, avec cascades sur fond de rocher et de verdure ; les photographes s’en donnent à cœur joie. On se croirait transporté dans le décor de la série « une petite maison dans la prairie »… pour les nostalgiques. Retour à l’hôtel avec le coffre plein et la mémoire de l’appareil photo aussi.

Jeudi 11, le Pas de la Nùria

Le départ d’Eynes à quelques kilomètres de Mont-louis commence par une montée à travers les bois en longeant la conduite d’eau, excellent pour la mise en jambes. Mais en prenant de l’altitude, le sentier devient plus abrupt, le souffle commence à manquer, les papotages se sont tus ; la chaleur rend l’effort plus intense et la végétation arborescente a fait place aux rochers et la flore de montagne. Un chamois à quelques mètres du sentier lèche le salpêtre sur les vestiges d’une cabane de berger. Quelques marmottes viennent saluer notre passage de leurs cris stridents. Les chevaux et les poulains continuent leur repas sans trop se préoccuper de notre présence. La dernière montée tire dans les jarrets et tout le monde est content d’arriver au col pour la pause déjeuner. Des gypaètes barbus viennent nous faire un petit coucou quêtant d’un œil perçant une charogne ou quelques restes à se mettre sous le bec. ‘Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus fort’ est la devise de l’émission ‘Fort Boyard’ que trois randonneurs mettent en application pour gravir le pic le plus proche. Le retour se fait par le même itinéraire, sans problème, si ce n’est la réserve d’eau devenue critique pour certains.

Vendredi 12, Les lacs du Carlit

Particularité du jour, le lac des Bouillouses étant un site protégé, le départ se fera en autocar. En effet pour limiter le trafic routier, et réduire son impact sur la nature, un système de navette est mis en place par le conseil régional. Il ne faut pas moins de 25 min pour rallier le parking au terminal. Les bus sont archicombles tant la fréquentation des lieux est importante. Une douzaine de lacs ou d’étangs, le débat est ouvert, se succèdent en se déversant les uns dans les autres. Selon la définition du Larousse, j’opterai volontiers pour la première option. Je n’ai pas retenu le nom de chacun ; du lac Llat au lac Noir puis Long …la randonnée emprunte un circuit qui va de l’un à l’autre sans grande difficulté. Pendant longtemps nous apercevrons le sommet du Carlit qui du haut de ses 2921m surplombe le parc naturel régional des Pyrénées Catalanes. ‘’ Rapetit peta petit pas pedibus si t’es fatigué t’as qu’a prendre l’autobus…’’ comptine bien connue que nous entonnons pour revenir, car comme à l’aller, le retour se fait par le même moyen de transport même si la journée n’était pas harassante.

Samedi 13, La Crau

Fin,… retour à La Crau le samedi et pour terminer en beauté, nous allons participer pour quelques-uns au record de bouchon de l’année soit 793 km… dont 4,25m pour ma part.

Daniel C.